Venir en Moldavie c’est aussi gouter à une culture. Voici six moments à vivre au moins une fois dans sa vie.
1 – Assister à un mariage moldave (Nunta in Basarabia)
C’est un véritable spectacle. La celebration d’une vie. Musique traditionnelle. Champagne, vin, cognac et vodka qui coulent à flots. Et la danse omniprésente ! Les mots seuls ne peuvent pas décrire une telle ambiance explosive. Regardez plutôt.
2 – La Pâque des morts ou la célébration de la vie dans un cimetière
Une semaine après la Pâques orthodoxe, une tradition en Moldavie veut que l’on célèbre également la mémoire des morts. Une foule se dirige alors vers les cimetières avec des sacs à picnic et des bouteilles de vin de production maison et s’installent à coté des pierres tombales. Ces dernières ont très souvent, juste à coté, une petite table pour poser la nourriture et un banc pour s’asseoir. Toute la famille est réunie. Petits et grands. L’ambiance y est généralement joyeuse et le “mort” est célébré comme si il était encore vivant. Comment ne pas approuver une telle tradition si lointaine de l’ambiance austère des cimetières français ?
3 – Rouler en Lada à travers la campagne
La Lada “Jigouli” (Жигули), copie soviétique de la Fiat 124, fut la voiture phare de l’URSS. Elle est toujours très répandue en Moldavie. Véhicule abordable, plus proche d’un fer à repasser que d’un bolide, elle est increvable. Vous n’aviez jamais vu une voiture aussi “carrée” auparavant. Parcourir les routes de la campagne moldave en Lada est donc un must absolu.
4 – Prendre une “Marshrutka” en heure de pointe
Héritée du passé soviétique, la Marshrutka (ou “rutiera” en roumain) est un minibus qui peut transporter jusqu’à 12 personnes assises, et un nombre infini debout (la limite ? Tant qu’il reste de la place pour un être humain). Sur une Marshrutka, bien que le trajet soit prédéfini, vous pouvez demander à etre déposer à peu pres n’importe ou sur l’itinéraire. Pas besoin “d’arrêt de bus”. Ce moyen de transport fait tellement parti de la culture du pays qu’il faut absolument le prendre au moins une fois. Certains chauffeurs ont cependant tendance à se prendre pour Michael Shumacher. Accrochez vous et ne soyez pas effrayé (mais vous le serez quand même).
5 – Chanter dans un Karaoké de Chisinau une chanson de Joe Dassin
Les premiers clubs de karaoké en Moldavie ont ouvert juste après la chute de l’Union soviétique lorsque la petite République de Moldavie est devenue indépendante le 27 aout 1991. Symbole de l’ouverture à l’Ouest, Il y avait au début seulement une poignée de Karaoké. Aujourd’hui leur nombre est ahurissant. Il y a toujours eu en Europe de l’Est une culture du chant, qu’il soit folklorique (dans les campagnes) ou patriotique (sous l’URSS). Ces clubs de karaoké sont très populaires au sein de la population moldave. Ils ont en général la forme d’une grande pièce centrale avec de confortables canapés pour pouvoir chanter sans se fatiguer. Le micro passant d’une table à l’autre. Et il y a toujours Joe Dassin dans le catalogue !
6 – Aller dans un village et être invité pour l’apéro
Les villageois moldaves sont d’une grande sympathie. C’est le moins que l’on puisse dire. L’hospitalité est de coutume. Les villages moldaves ne reçoivent pas beaucoup de visiteurs, et quand un touriste débarque, il est vu comme un invité. Ne soyez pas surpris si vous êtes conviés très rapidement à partager le pot de l’amitié. Vous serez heureux d’avoir le privilège de siéger à table et de boire un bon petit apéro avec des habitants. Tout est bio. Ils font leur propre vin (“vin de casa“), ainsi que plusieurs variétés de liqueurs. La cuisine est merveilleuse et les produits viennent directement du jardin ou de la ferme. Bien accueillir est une affaire très importante qui n’est pas pris à la légère. Vivifiant. Attention cependant à ne pas défier un moldave à la vodka, votre défaite est plus que probable. Pour le vin en revanche, en tant que français biberonné au cabernet, vous avez encore vos chances.
